#PortraitAfroFem Michèle Crépin, autrice de « Et j’ai gardé mon afro pour mieux danser sur la tête »

Ce n’est pas parce que je suis invalide que je dois m’arrêter de vivre. J’ai des choses à dire, je les formule par écrit. Cela fera une trace de mon histoire que je transmettrai à mes enfants.

– Michèle Crépin

extrait jai gardé mon afro - couverture

En juin 2018 est sorti le livre Et j’ai gardé mon afro pour mieux danser sur la tête publié au Lys Bleu. Michèle nous parle de son parcours entre revendications culturelles et combat contre la maladie.

Née au début des années 70 à Paris, Michèle a connu l’avènement du hip hop sur la scène parisienne. Elle s’est immédiatement identifiée au mouvement car elle connaissait à cette époque peu de référent.e.s culturel.le.s noir.e.s.

Devenue mère de deux enfants, c’est à l’occasion d’une discussion avec son fils, qui posait des questions sur l’arrivée des français.e.s caribéen.e.s dans l’hexagone, qu’elle s’est demandée pourquoi s’identifier à des référent.e.s américain.e.s. Michèle a ainsi commencé des recherches sur l’histoires des antillais.e.s.

Sa passion pour le hip hop ne s’était cependant pas tarie et elle a eu l’occasion de découvrir la série The Get Down sur recommandation de son fils. Série qui l’a immédiatement replongée dans ses années d’adolescence.

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The Get Down

Cette découverte télévisuelle couplée à un travail sur l’identité caribéenne lui ont tout d’abord donné envie de faire un film consacré à ses découvertes. Cela lui paraissait cependant trop ambitieux et ayant suivi le parcours d’Amandine Gay et Ouvrir le Voix elle a réalisé les freins à l’accomplissement d’un tel projet. C’est ainsi qu’elle s’est dirigée vers l’écriture d’un roman grandement inspiré de sa propre vie.

Et j’ai gardé mon afro pour mieux danser sur la tête raconte l’histoire d’Axelle, quarantenaire d’origine caribéenne qui redécouvre la musique de sa jeunesse et revit la difficulté de trouver sa place en tant que femme caribéenne vivant dans l’hexagone.

Et j’ai gardé mon afro pour mieux danser sur la tête
extrait Et j’ai gardé mon afro pour mieux danser sur la tête Michèle Crépin enfant

Au delà d’une quête identitaire et d’un parcours initiatique musicale, le portrait de Michèle est également celui d’une femme luttant contre la maladie et le handicap invisible.

Diagnostiquée de 2 maladies orphelines, elle a du faire face pendant de longs mois au manque d’empathie des soignant.e.s qui niaient les symptômes dont elle souffrait.

Cette situation a entrainé un retard dans le diagnostic de sa maladie et c’est après une bataille de 2 ans contre le corps médical qu’elle a pu obtenir la prise en charge adéquate.

Sa situation professionnelle a pâti de cette situation même si la majorité de ses collègues ainsi que son employeur (du moins dans un premier temps) l’ont soutenue dans cette épreuve. La relation était cependant plus complexe avec le Médecin Conseil de la Sécurité Sociale dont les décisions remettaient en question le fait qu’elle puisse reprendre une activité professionnelle au moins partielle.

Après 3 années d’arrêt de travail, Michèle a finalement été licenciée.

Michèle dénonce la perception du handicap invisible. Titulaire d’une carte de priorité et de stationnement, elle avoue ne pas les utiliser systématiquement car elle est souvent dévisagée par des personnes qui remettent en question la légitimité du document.

Elle alerte également sur la santé gynécologique et sur les limites de la prévention pour les personnes en situation de précarité. Diagnostiquée d’une lésion de haut grade après avoir été alertée par les résultats d’un frottis du col de l’utérus, Michèle s’inquiète du risque de non diagnostic ou de retard de diagnostic pour celles n’ayant pas les moyens de financer les frottis.

note : depuis mai 2018, les personnes n’ayant pas eu de frottis depuis 3 ans seront invitées à le réaliser gratuitement.

note 2 : je n’ai pas trouvé d’information sur un lien entre le cancer du col de l’utérus et la race en France. il existe cependant des études réalisées aux Etats Unis démontrant que la maladie ne touche pas de la même manière les femmes noires et les femmes blanches. Il n’est cependant pour le moment pas précisé si les causes de cet écart sont liées à la race ou à la classe sociale (ces deux états étant cependant liés).

Michèle a encore de nombreux projets d’écriture et n’abandonne pas son projet de film !
liens utiles

Et j’ai gardé mon afro pour mieux danser sur la tête

Fibromyalgie France

Maladie de Tarlov

Cancer du col de l’utérus

Péyi an nou » de Jessica Oublié et Marie-Ange Rousseau, soutenu par le Conseil départemental, remporte le prix du livre politique de France Culture, Outremer News

#8mars8femmesnoires – Audre Lorde (USA)

A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le collectif AfroFem a choisi de mettre à l’honneur des portraits de femmes noires.
Noalivia a souhaité mettre en avant le parcours de l’américaine Audre Lorde.

« Toujours avancer – Jamais reculer »
devise de la Grenade dont les parents d’Audre Lorde étaient originaires

Pour un 8 mars tout en couleur, nous avons la volonté de donner de la visibilité à des femmes qui n’ont pas l’opportunité d’être dans la lumière et dont les noms ne sont pas familiers dans le sacro-saint monde féministe.

En diffusant des portraits de femmes connues ou moins connues, qui ont eu de l’importance ou une influence pour nous d’une manière ou d’une autre, nous souhaitons que ce 8 mars soit la journée de TOUTES LES FEMMES.

J’ai choisi de m’attacher au portrait d’Audre Lorde, Femme noire, lesbienne, activiste américaine.

Je l’ai découverte l’année dernière lorsque mon militantisme et mon outing en tant qu’afroféministe se sont imposés à moi.

Audrey Geraldine Lorde est née le 18 février 1934 à Harlem NYC (USA) et elle est décédée à Sainte Croix aux Iles Vierges le 17 novembre 1992.

J’ai découvert Audre Lorde à travers son recueil « Sister Outsider » dans lequel elle compile essais, poèmes et réflexions sur la place de la femme noire au sein de la société américaine.

C’est au cours de l’adolescence en rupture avec ses parents qu’Audrey Lorde s’est réapproprié son prénom pour le modifier pour Audre.

Tout au long de sa vie, Audre Lorde s’est attachée à la représentation de la femme noire ayant été très tôt consciente des inégalités raciales régnant aux Etats-Unis et dont les femmes noires étaient et sont encore victimes que ce soit dans son pays d’origine ou à travers le monde.

Ainsi, Audre Lorde est l’autrice de nombreux ouvrages dans lesquels elle s’exprime sur le racisme quotidien qu’elle a vécu tout au long de sa vie, mais aussi elle brandit la parole féministe pour dénoncer la condition des femmes noires dans le monde.

A travers ses ouvrages, elle tente de donner les pistes nécessaires à ce que les femmes noires puissent trouver une place dans la société.

Audre Lorde a voyagé à travers le monde d’abord au Mexique juste après la fin de ses études, en Europe et même en Russie.

Pendant ses voyages elle a pu examiner la position des femmes et plus particulièrement des femmes noires et le peu de considération qu’on leur accordait.

Elle donnait des conférences, faisait des lectures de ses poèmes et enseignait l’anglais.

Toutes ces actions participaient à l’expression de sa pensée et de partager ses engagements politiques : sa théorie féministe, sa vision sur le Racisme, les différentes formes de l’oppression et le sexisme.

C’est à partir des années 60, qu’Audre Lorde a publiée dans des éditoriaux noirs (poésies, écrits et essais).

Elle fut éditée pour la première fois par le biais de la maison d’édition Poet’s Press en 1968 (The first cities).

Elle a écrit son autobiographie « Zami » en 1983 et a retranscrit pendant plusieurs années son combat contre le cancer dans The Cancer Journals en 1980.

Il est encore difficile de trouver les ouvrages d’Audre Lorde traduits en français.

Cependant ses œuvres se révèlent essentielles et intemporelles tant elles traitent de sujets encore présents dans l’actualité.

Le « blacklash » par exemple, la réaction des dominants visant à minimiser les inégalités ; ici en France nous avons le débat sur la colonisation qui s’invite et qui démontre comment il est encore difficile pour les dominants de faire face à certains faits historiques.

Dans « Sister Outsider » Audre Lorde invite les femmes Noires à se réapproprier leur puissance en prenant conscience de leurs corps, de leur sensualité, de leur pouvoir et ne plus se taire dans une société qui les silencie.

Elle souhaitait donner les outils et les ressources nécessaires pour que les femmes Noires s’en inspirent et puissent continuer le combat contre les inégalités dont elles sont victimes.

C’est justement pour rendre le rayonnement longtemps nié à la population noire qu’Audre Lorde s’attachait dans tous ses ouvrages à écrire le mot noir avec une majuscule et amérique avec une minuscule.

L’héritage d’Audre Lorde réside en ceci.

« Selfcare is not self indulgence, it’s self preservation and that is an act of political welfare,  Audre Lorde

Vous trouverez ici une liste de ses ouvrages :

 Poésie

  • The First Cities (1968)
  • Cables to Rage (1970)
  • From a Land Where Other People Live (1973)
  • New York Head Shop and Museum (1974)
  • Coal (1976)
  • Between Our Selves (1976)
  • The Black Unicorn (1978)
  • Undersong: Chosen Poems Old and New (1982)
  • Our Dead Behind Us (1986)
  • Need: A Chorale for Black Woman Voices (1990)
  • The Marvelous Arithmetics of Distance (1993) à titre posthume

Prose

  • Uses of the Erotic: The Erotic as Power (1978)
  • The Cancer Journals (1980). Traduction : Journal du cancer suivi de Un souffle de lumière, Québec, Mamamélis/Trois, 1998.
  • Zami: A New Spelling of My Name, Mythobiography (1983). Traduction : Zami : une nouvelle façon d’écrire mon nom, Québec, Mamamélis, 2001.
  • Sister Outsider: Essays and Speeches (1984). Traduction : Sister Outsider, essais et propos d’Audre Lorde, Mamamélis, 2003.
  • I Am Your Sister: Black Women Organizing Across Sexualities (1985)
  • A Burst of Light: Essays (1988)

#8mars8femmesnoires – Moune de Rivel (Guadeloupe)

A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le collectif AfroFem a choisi de mettre à l’honneur des portraits de femmes noires.
J’ai pour ma part choisi de rendre hommage à l’artiste guadeloupéenne Moune de Rivel, décédée en mars 2014 au bel âge de 96 ans.

s_164732mounede777Surnommée La Grande Dame de la Chanson Créole, Moune de Rivel est née à Bordeaux le 7 janvier 1918 de parents guadeloupéens.

Son père, Henri Jean-Louis Baghio’o, était magistrat (premier magistrat noir des Antilles françaises) et un fervent militant panafricain, anticolonialiste et indépendantiste tandis que sa mère, Fernande De Virel, était professeure de musique et récipiendaire d’un premier prix de violon ainsi que d’un second prix de piano.

C’est ainsi que Cécile Jean-Louis Baghio’o, son véritable nom, a pu bénéficier d’une culture musicale acquise auprès de sa mère et renforcée par le cercle d’ami-e-s de la famille qui recevait régulièrement des artistes créoles.

Les inspirations féminines de Moune de Rivel

L’artiste a été élevée par une mère musicienne ce qui a indéniablement joué dans son choix de carrière. Il s’agit d’ailleurs d’une tradition familiale car la grand-mère de Moune, Marie de Virel, était également chanteuse tandis que son arrière grand-père, Achille-Balthazar de Virel, était musicien.

Le choix du nom de scène de Moune de Rivel (au lieu de Virel à la suite de la plainte de la famille Dufresne de Virel) avait ainsi pour objectif de rendre hommage à sa famille maternelle.

Au delà du cercle familial, l’entourage de la petite Moune était composé de nombreux artistes dont la martiniquaise Marie-Magdeleine Carbet.

Cette dernière a également joué un rôle très important dans la vocation de représentante des cultures créoles de Moune de Rivel qui lui vouait une grande admiration.

Marie-Magdeleine Carbet était une artiste dont l’œuvre est peu connue du grand public. Née en 1902, sa carrière de professeure puis de chargée de mission culturelle pour les territoires d’outre mer a été interrompue par la suspension prononcée par le régime de Vichy.

Parallèlement à ces métiers, elle a développé une carrière artistique en tant qu’écrivaine, poétesse, peintre et sculptrice tout en étant une militante anti-raciste aguerrie.

sources Dictionnaire littéraire des femmes de langue française / A Woman’s Voice: Perspectives on Marie-Magdeleine Carbet

Une artiste aux talents multiples

Si Moune de Rivel était principalement connue pour son métier de chanteuse et de musicienne (elle jouait du piano et de la guitare, imitait les bruits de la nature et des oiseaux), elle a également brillé dans d’autres arts puisqu’elle était également actrice et peintre.

En tant qu’actrice, elle a joué dans de nombreux films à reconnaissance nationale tels que « Aux yeux du souvenir » (plus grande audience française de l’année 1948), « l’Écume des jours » (1968, inspiré du roman de Boris Vian) ou la série télévisée « Paul et Virginie » (1974).

Non contente d’être une artiste accomplie, elle a également créé en 1955 le conservatoire Moune de Rivel « Mizik an nou » afin de transmettre les patrimoines musicaux et culturels créoles et a produit des émissions télévisées culturelles pour l’ORTF (la télévision et radio française de cette époque).

La reconnaissance internationale

Si la réussite de carrière française est évidente au vu des précédents paragraphes de cet hommage, son œuvre a également rayonné au niveau international.

Elle a tout d’abord présenté son tour de chant dans un café new-yorkais avant d’apparaitre dans le documentaire « Night Club Boom » dépeignant le travail dans les cabarets de l’après guerre.

(vous pourrez la voir à partir de la 17ème minute).

Elle a ensuite parcouru quasiment tous les continents pour déployer son art.

La télévision finlandaise lui avait d’ailleurs consacré un programme nommé « Ne joue pas avec la tristesse ».

Il m’est impossible de ne pas finir cet article avec l’affirmation militante de la vie de Moune de Rivel.

En 1956 s’est tenu à Paris et  l’initiative d’Alioune Diop le premier Congrès des écrivains et artistes noir. Parmi les présents, nous retrouverons des noms familiers tels qu’Aimé Césaire, Edouard Glissant, Amadou Hampâté Bâ ou Senghor.

La participation des écrivaines et artistes noires était malheureusement très réduite mais l’on peut relever la présence notable des martiniquaises Jenny Alpha, Paulette Nardal, Jeanne Nardal, de la franco-américaine Joséphine Baker et de… la guadeloupéenne Moune de Rivel.

La notoriété de Moune de Rivel la portait également jusqu’en Afrique au point que la Haute Volta (désormais Burkina Faso) fasse appel à elle en 1960 pour participer à la création du nouvel hymne national suite à l’indépendance du pays. Elle a par la suite été faite « Chevalière de l’ordre national de la Haute-Volta ».

Citation de Moune de Rivel

En principe, j’ai presque toujours chanté les chansons de ma mère.

Que ce soit aux Antilles, en Finlande, en Afrique, en Amérique. A New York, cela surprenait d’entendre une femme noire, après l’occupation Allemande, chanter des chansons créoles.

J’ai toujours refusé de chanter du jazz. Même si j’adore cela, j’ai voulu garder mon étiquette de chanteuse de vieilles chansons créoles et mon authenticité.

Je ne chante pas de chansons modernes afin de préserver notre patrimoine. A mon retour, d’Amérique, je me suis rendue à la Martinique et je n’ai pas voulu non plus changer de répertoire.

Moune de Rivel, propos recueillis par Renée Mendy-Ongoundou pour le magazine Amina

Le très beau documentaire « La lune lévé » a rendu hommage à Moune de Rivel en 2012
Réalisateur : Barcha Bauer avec le regarde l’artiste Lisette Malidor

sources d’informations

Moune de Rivel (Guadeloupe), Acaga
Cécile Jean-Louis Baghio’o dite Moune de Rivel, Alrmab
Moune de Rivel, l’intégrale 1949 – 1962 « La Grande Dame de la Chanson Créole », Frémaux
L’audace ultramarine en hexagone : Comment s’exprime-t-elle ? Comment s’incarne-t-elle ?, le Sénat Français

Agenda – Expo-conférences « Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local »

L’Histoire des Outre-mer tout comme celle des femmes sont sous-représentées en France. C’est donc dans une certaine logique que l’Histoire des Femmes des Outre-mer est majoritairement inconnue.

Pourtant, les héroïnes ne manquent pas et c’est pour réparer cette discrimination que l’association Couleurs Karayb organise du 13 au 17 décembre 2016 à Paris l’expo-conférences « Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local ».

Il y a quelques semaines, j’ai un soir bondi devant mon écran en voyant apparaitre l’événement sur mon fil d’actualités Facebook.

Un événement entier consacré aux femmes des Outre-mer, quelle joie !

Cette joie n’a fait que grandir en découvrant le détail du programme, les axes présentés et la liste des intervenants. C’est avec une véritable admiration que j’ai découvert la profondeur du travail de l’association Couleurs Karayb sur ce sujet.

L’expo-conférences se déroulera du 13 au 17 décembre mais les conférences seront centralisées le vendredi 16 et le samedi 17. Pensez à prendre un jour de congé pour y assister, c’est ce que j’ai fait.

Programme des conférences

16 décembre, 10h30 – 12h30
«Au travers des personnes de La mulâtresse solitude, Marthe Rose dite Toto et Lumina Sophie, les figures de femmes de la résistance de la période esclavagiste et post-esclavagiste»

Intervenants : Gilbert Pago, Simone Schwarz-Bart, Roger Toumson, Kathleen Gyssels, Geneviève Fraisse et Marie-Prosper Eve.

Supports : Lecture et interprétation scénique de Clara Guila Kessous, mise en scène chorégraphiée de Christiane Emmanuel «Moi, Marie Philomène Roptus dite Lumina Sophie dite surprise».

17 décembre, 14h30–16h30
«L’émergence et l’affirmation d’une conscience idéologique, politique et intellectuelle au féminin».

Intervenants : Chantal Berthelot, Christiane Taubira, Marie-Claude Tjibaou et Marie-Prosper Eve.

Supports : Lecture par des acteurs de textes de Suzanne Roussi-Césaire, Paulette Nardal.

17 décembre, 10h30–12h30
«Construction, évocation et perception de l’identité de la femme des Outre-mer au travers des personnages de la littérature des auteures ultramarines de la représentation exotique à la notion de la femme poto-mitan mythe ou réalité».

Intervenants : Corinne Mencé-Caster, Marie-Ange Payet, Patricia Donatien et Myriam Cottias.
Supports : Lecture et mise en scène de textes

17 décembre, 14h30–15h30
«Affirmation du rôle, positionnement et engagement de la femme artiste aujourd’hui : l’art ultramarin doit-il être cannibale ?»

Intervenants : Valérie John, Hanétha Vété Congolo

17 décembre, 17h–18h30
Spectacle de clôture

Vous constaterez l’excellence des intervenants. Et si vous ne les connaissez pas encore toutes et tous, vous découvrirez sur place qu’il s’agit d’intervenants de choix qui connaissent parfaitement les sujets proposés et qui ont à cœur de partager leurs savoirs.

Même si je connais déjà le parcours de nombreuses de ces héroïnes, notamment les Martiniquaises et les Guadeloupéennes, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre et j’espère pouvoir découvrir les héroïnes du Pacifique qui me sont inconnues car cela fait partie d’un de mes objectifs.

Si vous êtes intéressés par des événements afroféministes ou plus largement sur ce qui peut vous apporter des informations sur les femmes noires, je vous invite à suivre la sélection d’événements que je fais sur la page Facebook Parlons des Femmes Noires.

Vous pouvez vous abonner aux événements pour recevoir des notifications. N’hésitez pas à me signaler des événements.

Je vous donne rendez-vous le 16 et le 17 au Palais d’Iéna (Paris).